Nous sommes régulièrement interpelés sur les différences qui peuvent exister entre nos bases de données et les bases de données pharmaceutiques quant à l’exactitude des informations transmises sur le statut des médicaments au regard de la législation antidopage.
Les sportifs étant soumis au principe de responsabilité objective (ils sont responsables des substances retrouvées dans leur organisme), la diffusion d’une information claire, exacte et continuellement mise à jour est primordiale.
Depuis, une dizaine d’années, nous expertisons régulièrement à titre gracieux diverses bases de données accessibles au public. S’il est vrai que la plupart de ces bases sont éditées par des structures officielles ou renommées, il n’en demeure pas moins qu’à chacune de nos expertises, elles se sont révélées défaillantes.
Nous avons relevé des erreurs extrêmement graves sur plusieurs plans : des erreurs de mises à jour, des erreurs liées aux notices des médicaments, des erreurs systémiques et des erreurs de compréhension de la réglementation antidopage.
La plupart de ces problèmes s’expliquent car ces structures utilisent leur savoir faire sur le marché pharmaceutique et tentent d’intégrer dans cette dimension les spécificités liées au dopage.
Alors que SPORT Protect utilise son savoir faire sur la réglementation antidopage et intègre la dimension du marché pharmaceutique.
Il ne s’agit pas du même métier.
Là où SPORT Protect va dans le détail du décryptage de la liste des interdictions, ces structures ne tiennent pas assez rigoureusement compte des spécificités de la liste.
En 1999, dopage.com a été le premier site au monde à éditer une base de données dynamique sur le dopage. Depuis nos programmes de recherche et développement n’ont fait qu’optimiser ce travail.
Dans une optique d’efficience, nous n’avons plus le temps d’expertiser les autres bases de données…
En revanche, nous sommes heureux de vous présenter comment est conçue la base de données SPORT Protect :
> http://www.sport-protect.org/base-de-donnees-sport-protect/